Livre Benoît Heilbrunn démystifie le marché

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Dans son dernier ouvrage, version remaniée de ses chroniques enregistrées pour XERFI Canal, il explore sans complaisance les contradictions de la société marchande.

Dans Mystifications marchandes : ces choses cachées depuis la fondation du marché, Benoît Heilbrunn part d’un constat : Les magasins et les écrans débordent de promesses alléchantes, la consommation, toujours plus de consommation, est devenue la norme du plaisir et du bonheur. Le marketing façonne habilement nos désirs les plus profonds. La quête et l’accumulation de la marchandise, matérielle ou immatérielle structurent nos vies, nos pensées.

Une exploration audacieuse, parfois paradoxale mais sans complaisance du monde de la marchandise et du marketing

« Benoît Heilbrunn nous incite à regarder au-delà des discours, des images, des packagings, des rayons, des vitrines, des écrans. Il démystifie le mythe de la dématérialisation, celui de l’économie circulaire, l’illusion de l’effet générationnel, la fausse couronne du consommateur-roi », explique Laurent Faibis, Fondateur de Xerfi et Directeur de la rédaction de XERFI Canal, dans la préface. Ce dernier voit dans la démarche de ce « professeur critique » de marketing et de communication, mais aussi philosophe et sémiologue, une exploration « audacieuse, parfois paradoxale mais sans complaisance du monde de la marchandise et du marketing. Nous ne sommes pas de simples victimes passives du système, nous avons le pouvoir de le changer harmonieusement ». 

A la recherche d’un monde meilleur

« C’est un appel à reprendre paisiblement le contrôle de nos choix, à la recherche d’un monde meilleur où le capitalisme ne serait plus le problème mais la solution », estime l’auteur, qui a récemment est récemment devenu co-directeur avec l’ancien de ESCP Raphaël Llorca de l'Observatoire Marques, imaginaires de la consommation et politique de la Fondation Jean Jaurès. 

 « Heilbrunn s’attaque bien sûr au marketing, cette superstructure de l’économie capitaliste au sens de Gramsci, qui reproduit à l’infini notre économie de consommation, renchérit Laurent Faibis. Mais Heilbrunn ne rejette ni le capitalisme ni le monde marchand. Le capitalisme est aussi au travers de l’échange, un espace de dialogue et de liberté. L’optimisme, l’hédonisme alternatif, l’utilitarisme y sont envisagés comme des moyens de réorienter nos sociétés vers des formes plus vertueuses, basées sur des valeurs humaines et écologiques, où le profit n’est plus le seul moteur de l’économie ».

AUTEUR


Benoit Heilbrunn - ESCP Business School Benoit Heilbrunn Professeur de marketing à ESCP Business School

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