90 étudiants de la filière Apprentissage du MiM, apprentis artistes pendant 3 jours
10 années de formation à l'Art Thinking
Depuis près de 10 années, des milliers d’étudiants, d’entrepreneurs et de cadre-dirigeants d’ESCP ont été formés à cette méthode lors du séminaire Improbable avec des équipes réunissant artistes (Pierre Tectin, Christophe Bruno, Margaux Derhy, Emile Kirsch, Alexandre Poisson…) et experts business (Sylvain Bureau, Laure Helfgott, Elisabeth Lefranc, Hannaa Ingar…). En juin, ce séminaire, réputé pour sa dimension expérientielle et ses vernissages dans des lieux uniques comme le Centre Pompidou, le Grand Palais ou encore la Villa Belleville, a basculé dans une formule 100% en ligne.
Comment accompagner 90 élèves de la filière apprentissage dans la création d’une œuvre d’art à distance ?
Au départ, un vrai défi pour l’équipe pédagogique ; avec cette version numérique, le séminaire Improbable devenait hautement improbable ! Après beaucoup d’heures de travail pour se former, échanger et préparer cette nouvelle version, en particulier avec l’aide de la cellule Pr@ctice, le lancement a eu lieu le 2 juin.
Dénouement
Tout s’est très bien déroulé et l’exposition a ouvert ses portes virtuelles avec la présentation de 20 œuvres de bon niveau, certaines sont même excellentes.
Sophie Kammerer, Directrice du Louvre Conseil, qui est intervenue pour une table ronde durant le séminaire sur les enjeux des expositions temporaires, partage d’ailleurs son enthousiasme : "Je suis bluffée par le séminaire dans son ensemble : la densité des ateliers, l'accompagnement par l'équipe pédagogique, la création des étudiants.
Pour découvrir les œuvres, rendez-vous dans la galerie virtuelle
Quelques photos improbables autour du séminaire Improbable 100% numérique :

Anaïs Montevecchi, Fondatrice du Décod’Art, membre du Collectif Art Thinking et Sylvain Bureau



Des élèves ravis de leur expérience Improbable
"Apprendre l’esprit critique a été très instructif. Comprendre que confronter ses idées à la critique permet de trouver de nouvelles ressources pour faire évoluer son projet."
Mediatarte
Hugo ARZEL, Alessandra CASIROLI, Charlotte LEDUC, Doriane WATTINNE
Afin d’accéder à l’intégralité de notre oeuvre, veuillez vous rendre sur le Site Internet https://dorianewtn.wixsite.com/mediatart
Notre oeuvre dénonce l’absurdité du monde d’après, dans lesquels les scandales en tout genre s’enchaînent. Il est toujours plus difficile de distinguer le réel du fake, de comprendre si la limite existe vraiment encore.
De nombreuses incertitudes autour du monde post-Covid 19 coexistent, ce qui laisse entendre que ces scandales pourraient s'avérer. Il existe aujourd’hui une vraie quête de sens à mener par tout un chacun.
Le site internet du journal Mediapart, révélateur compulsif de scandales est ici tourné en dérision et sert de support à d’autres détournements liés à la vie du quotidien.
La distanciation sociale remet en question de nombreuses normes sociales telles que la bise, obligeant la population à s’adapter selon ses propres moyens, au détriment de l’État, qui demeure omnipotent. Le balai-bisous fait ainsi écho au scandale de la production de masque.
De plus, l’infantilisation de la population à travers l’utilisation obligatoire des bulles en plastique à chaque déplacement dénonce la paternalisme de l’État exacerbé pendant ce confinement.

"Jusqu’alors j’avais des difficultés à proposer des idées ou projets qui ne sont pas parfaits ou non aboutis, or ces 3 jours m’ont permis de dépasser cette crainte."
Moule
Margaux d’Adhémar Joy Bauwens Aoife Mornard Thibault Petit de Servins
« Ma revendication en tant que femme c’est que ma différence soit prise en compte, que je ne sois pas contrainte de m’adapter au modèle masculin », Simone Veil.
Rentrer dans le « moule » masculin – tel est ce à quoi les femmes doivent se plier aujourd’hui pour s’imposer dans le monde. Son corps, qu’il soit érotisé ou qu’il porte la vie, devient un
Les grands dirigeants auraient-ils pu réussir en étant femme ? Être perçus comme légitimes ? Le corps comme barrage à la parole, à l’expertise, à la crédibilité. Ici les regards s’inversent : ces PDG emblématiques, les nuances de leurs personnalités, leur discours poignants, s’effacent derrière leur corps féminisés.
Le charnel supplante. Alors, qu’avez-vous contemplé en premier ? Le charisme et la fermeté de ces grands PDG du CAC40 français?

"Une de mes meilleures expériences pédagogiques à ESCP ! Le séminaire est très exigeant et cela m'avait parfois manqué en école. Notre groupe a vraiment beaucoup travaillé, mais c’était très stimulant et le résultat est impressionnant !"
ETUDIANTS SUBVERSIFS, CONSCIENCE PRISE (ESCP)
Chaimaa El Alami Victor Lieutaud Pierre Litzelmann Clara de Bisschop
Les mèmes, ce sont des canaux de communication à partir d’images détournées que vous voyez sur les réseaux sociaux, accompagnées de légendes qui se veulent humoristiques. Véritable symbole d’une contre-culture du web, le mème est devenu un outil d’expression des jeunes générations pour moquer l’absurdité de notre société et tout tourner en dérision.
Dans le contexte d’un séminaire d’« Art Thinking », quatre jeunes étudiants ont souhaité créer des images et les partager avec des inconnus dans le but de transmettre un regard critique sur leurs années de scolarité à l’ESCP. Les mèmes sont ici au service du détournement de leur situation d’étudiants en école de commerce.
Ils sont également le récit du voyage mené par ces étudiants au cours de leurs années de scolarité, un écho à leurs vécus individuels et différenciés de ces trois ans de scolarité, fondés néanmoins sur une expérience commune.
Le GIF de mèmes présenté ici correspond à leur volonté de moquer l’institution qu’est l’ESCP, les professeurs, les élèves, et eux-mêmes, acteurs du détournement qui en deviennent aussi des objets. Cette œuvre s’accompagne des réactions provoquées par ces images dans un écosystème étudiant, et trouve son complément dans l’expérience du spectateur qui observe le parcours que peut faire un même dans notre époque, les sursauts qu’il provoque, et les interrogations qu’il fait naître. Les créateurs de l’œuvre seront d’ailleurs heureux de pouvoir échanger et de répondre aux questions des visiteurs.
"Ces 4 jours nous ont offert un patrimoine, un capital d’une grande richesse pour notre avenir professionnel, un cadre cognitif qui nous accompagnera et qui complètera d’autres apprentissages."
ETUDIANTS SUBVERSIFS, CONSCIENCE PRISE (ESCP)
Chaimaa El Alami Victor Lieutaud Pierre Litzelmann Clara de Bisschop
Les mèmes, ce sont des canaux de communication à partir d’images détournées que vous voyez sur les réseaux sociaux, accompagnées de légendes qui se veulent humoristiques. Véritable symbole d’une contre-culture du web, le mème est devenu un outil d’expression des jeunes générations pour moquer l’absurdité de notre société et tout tourner en dérision.
Dans le contexte d’un séminaire d’« Art Thinking », quatre jeunes étudiants ont souhaité créer des images et les partager avec des inconnus dans le but de transmettre un regard critique sur leurs années de scolarité à l’ESCP. Les mèmes sont ici au service du détournement de leur situation d’étudiants en école de commerce.
Ils sont également le récit du voyage mené par ces étudiants au cours de leurs années de scolarité, un écho à leurs vécus individuels et différenciés de ces trois ans de scolarité, fondés néanmoins sur une expérience commune.
Le GIF de mèmes présenté ici correspond à leur volonté de moquer l’institution qu’est l’ESCP, les professeurs, les élèves, et eux-mêmes, acteurs du détournement qui en deviennent aussi des objets. Cette œuvre s’accompagne des réactions provoquées par ces images dans un écosystème étudiant, et trouve son complément dans l’expérience du spectateur qui observe le parcours que peut faire un même dans notre époque, les sursauts qu’il provoque, et les interrogations qu’il fait naître. Les créateurs de l’œuvre seront d’ailleurs heureux de pouvoir échanger et de répondre aux questions des visiteurs.
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