Schneider Electric, partenaire de la Chaire IoT, a ouvert en grand les portes de son site du Vaudreuil en Normandie, pour une délégation de partenaires des Chaires ESCP.
Sur ce site dans l'Eure, Schneider Electric fabrique depuis plus de 40 ans des contacteurs, des boîtiers qui permettent d'alimenter ou de couper un circuit électrique.
Ils étaient une quinzaine, le 16 octobre 2019, à braver la pluie et à répondre à l’invitation de cette usine labellisée Vitrine Industrie du Futur.
De gauche à droite : Chaimae Bennis, Doctorante de la Chaire Une Usine pour le Futur, ESCP ; Anne Guitton, Responsable RH opérationnel, Safran Aircraft Engine ; Anne Israël, Coordinatrice de la Chaire IoT ; Luc Pascaillou, Responsable du Département Méthodes et Atelier Numériques, Safran Aircraft Engine ; Sandrine Macé, Professeur, Directeur scientifique de la Chaire IoT ESCP ; Violette Bouveret, Professeur affilié, ESCP ; Derek De Bono, Group Product Marketing Director, Valeo ; Jacques Bollecker, IoT Business Development Director, Schneider Electric ; Laurent Tavernier, Supply Chain Performance VP , Schneider Electric ; Patrick Sega, Group R&D, Valeo ; Pascale Pernet, European Chairs and Business Development Director, ESCP ; Olivier Metra, Business Développeur – Transformation Digitale, Schneider Electric ; Matthieu Chenevier, Direction de l’Innovation et de la Transformation Digitale, Société Générale Insurance ; Ophélie Bader, Direction de l’Innovation et de la Transformation Digitale, Société Générale Insurance ; Liliane Carmagnac, Doctorante, ESCP et Bruno Pluchet, HR Projects Manager, Solvay
A son entrée, ce globe et la citation d’Albert Einstein :
"La valeur d'un homme tient dans sa capacité à donner et non dans sa capacité à recevoir".
C’est en effet la grande générosité qui a caractérisé cette rencontre préparée et orchestrée par Jacques Bollecker, IoT Business Development Director, Schneider Electric.
Accueillis par Olivier Metra, Business Développeur – Transformation Digitale et Laurent Tavernier, Supply Chain Performance VP, le groupe a commencé sa visite par un passage au Showroom EcoStruxure™ stratégie.

Olivier Metra a présenté la façon dont le digital permet de capter la data, avant de l’analyser et de la redistribuer là où les opérateurs en ont besoin. Favoriser la prise de décision rapide en local est une priorité.
Capteurs, Big Data, IoT, cloud, machine learning… quelles transformations de l’industrie ?
Le digital n’offre une valeur ajoutée que si le processus qu’il touche a été en amont repensé et simplifié. Le Lean Management a donc été une étape préalable tout à fait appropriée.
Ainsi familiarisés avec l’écosystème digital du site, place au terrain et à la visite de l’usine.
Il a fallu veiller à ne pas gêner la circulation de Paul, Emile et Victor, les 3 AGV (automated guided vehicle) du site, dont la mission est d’assurer la mise à disposition de composants, d’évacuer les produits finis mais aussi les déchets, de gérer les transferts de lignes et l’approvisionnement en outillage.
Les ordres d'approvisionnement des machines ont été dématérialisés, via des tablettes.

Découverte de maintenance prédictive puis puis de réalité augmentée (Augmented Operator Advisor) qui permettent de gagner en efficacité lors la phase d’obtention des informations. Ces outils d’aide au diagnostic deviennent indispensables lorsque l’on sait que dans l’industrie 50% du temps d’opérations de maintenance est consacré à la recherche d’informations.
La réalité augmentée permet ainsi de localiser l'information plus rapidement grâce à un accès immédiat et ciblé sur le terrain, réduire les temps d’arrêt grâce à l’ouverture virtuelle des armoires électriques, simplifier la localisation des équipements nécessitant une intervention, guider l’opérateur dans les procédures à suivre grâce à la précision de la localisation instantanée et à la disponibilité des instructions.
L'interface donne accès à des informations telles que les variables de processus, la base de données SQL, les documents ouverts, les schémas électriques ouverts, les pages Web ouvertes, les instructions, les notes et les vidéos.
De cette façon, opérateurs et techniciens peuvent accéder immédiatement aux informations pertinentes et ainsi éviter des temps “d'arrêt machine” inutiles et coûteux. Les travaux d'entretien et de réparation sont donc réalisés de manière plus efficace.
Et enfin retour en salle de réunion pour une présentation passionnante de Laurent Tavernier sur le chantier de la transformation digitale en cours dans Schneider Electric et ses impacts sur l’organigramme décisionnel.
En transférant la prise de décision en local, l’auto-gouvernance offre aux ouvriers la possibilité de mettre eux même la mise sous contrôle de leurs machines.
Lancé en 2017, le programme Smart Factory est aujourd’hui déployé sur 80 usines dont 40 en Europe.

Le Professeur Sandrine Macé s’est réjouie de cette visite qui traduit l’esprit de la Chaire qu’elle dirige depuis 2016 : un lieu de rencontres, de débats et d’échanges de pratiques.
"Je remercie chaleureusement Jacques Bollecker, d’avoir rendu cette visite possible. C’est une grande chance d’avoir pu bénéficier d’un accès privilégié à cette usine dont la modernisation a été saluée lors du Forum Économique Mondial 2018, en étant désignée parmi les neuf sites phares les plus avancés au monde dans l’intégration des technologies de la Quatrième Révolution."
Pour Pascale Pernet, Directrice des Chaires, "c'était une visite passionnante, dense en informations, et riche en débats. Une très belle illustration de ce que peuvent apporter à chacun, professionnels, professeurs, doctorants, les activités inter-partenaires qui font partie intégrante de notre conception des chaires à ESCP. Je tiens à remercier très sincèrement Jacques Bollecker et nos hôtes de Schneider Electric pour cette généreuse matinée, ainsi que nos partenaires Valéo, Solvay, Société Générale Insurance et Safran qui ont chaleureusement répondu présents à cette belle initiative".
Pour en savoir plus sur le site Schneider Electric du Vaudreuil
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